Conseils pour ne pas se faire bannir de LinkedIn

Automatiser ses actions sur LinkedIn, c'est risquer de s'en faire bannir. Voici des conseils pour ne pas que ça arrive.

Le maître-mot

Plus on a l’air d’être un vrai utilisateur, moins on a de chances de se faire bannir.

Ça semble trivial, mais 10 fois sur 10, quand on a des problèmes à automatiser sur LinkedIn, c’est parce qu’on fait des trucs franchement suspicieux, comme :

  • Envoyer les mêmes messages à tout le monde

  • Visiter frénétiquement 50 profils en 20 minutes

  • Paginer des centaines de pages de recherche en 15 min

  • etc.

Je parle d’expérience : ça fait quelques années que je bidouille sur LinkedIn et j’ai épluché le blog de Phantombuster sur le sujet. Si vous faîtes ce genre de choses, arrêtez.

Conseils concrets pour ne pas se faire bannir

Déjà, je déconseille de risquer un compte principal à 3000 relations. Si possible, mieux vaut utiliser un compte secondaire. Une fois qu’on a un tel compte, voici 7 choses simples à faire pour limiter les chances qu’il se fasse repérer :

  1. Le remplir comme le profil de quelqu’un de normal (une école, des expériences pro, une photo, une bannière, etc.)

  2. Envoyer des invitations comme quelqu’un de normal (une centaine de connexion est un bon cap). En revanche, attention parce que le nombre d’invitations en suspens joue en sa défaveur. Il va falloir être normal au point de ne pas envoyer d’invitations à n’importe qui 🙃

  3. Passer un certain temps par jour à faire des trucs normaux (liker, lire des posts, commenter “Toutes mes félicitations” sous la publication de Jean-Michel Jéhun-Nouvojaube, etc.)

  4. Publier avec.

  5. Ne pas faire le 0 à 100km/h en 3s i.e prendre le temps de chauffer le compte. On peut par exemple ajouter 2-3 connexions le premier jour, un peu plus le second, commencer à liker des posts le troisième, commencer à publier le cinquième, etc.

  6. Passer premium. Plus on paye, plus LinkedIn est tolérant.

  7. Et la dernière chose qui permet à un compte de rester sous les radars, c’est sa date de création : plus il est vieux, moins il est suspicieux. On ne peut pas y faire grand chose, sauf créer quelques comptes dès maintenant, histoire de créer un antécédent.

Autres conseils

Louer des comptes LinkedIn

Mirror Profiles est une solution de location de profils LinkedIn. Je ne l’ai jamais testée mais les gens dont c’est le cas semblent en être satisfaits.

D’une certaine manière, c’est comme si on payait pour déléguer la mise en oeuvre des conseils de mon post du dessus et récupérer un compte bien chaud, prêt pour l’automatisation.

Faire d’une pierre deux coups avec le compte secondaire

On peut trouver que c’est dommage de dépenser autant de ressources sur un profil secondaire. Je le pense aussi.

C’est pour cette raison que je conseille d’utiliser le compte secondaire comme un deuxième étendard pour son entreprise. On peut l’optimiser pour qu’il renvoie vers un compte principal par exemple.

D’autant plus qu’à chaque scraping de profil LinkedIn, la personne dont on visite le profil reçoit une notification (cf. le LinkedIn Profile Scraper de Phantombuster).

Phantoms Health

Enfin, un mauvais paramétrage de Phantombuster peut aussi envoyer un compte LinkedIn dans le décor.

Certes, Phantombuster donne plein de conseils pour paramétrer ses phantoms, mais ils deviennet compliqués à interpréter quand on en utilise plusieurs simultanément un même compte LinkedIn.

Voilà pourquoi j’ai créé Phantoms Health, une appli qui scanne un workspace Phantombuster pour s’assurer qu’on ne risque pas de faire bannir ses comptes LinkedIn.

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