Capter les signaux d’intents de son réseau pour vendre et recruter

Tout le monde sait qu'un réseau a beaucoup de valeur. Pourtant, personne ne l'exploite suffisamment.

Le réseau, un actif sous-estimé

En 3 mois j’ai détecté 447 signaux dans mon petit réseau de 2 200 personnes pour vendre, recruter et networker.

Un réseau est un énorme arbre dont la plupart des fruits sont à portée de bras. Malheureusement, ils ont beau être simple à cueillir, j’ai été surpris, en growth comme en recrutement, du nombre de personnes qui cherchaient mon aide avant d’avoir vraiment tapé dedans.

Ce que je peux tirer de mon réseau

J’ai donc décidé de suivre mes propres conseil et de surveiller un peu ce qui se passait dans mon réseau, pour 3 raisons :

  1. Suggérer des freelances à Collective pour bénéficier de leur fonctionnalité de revenus passifs

  2. Mettre en relation les talents et les entreprises de mon réseau

  3. Trouver des associés sur mes projets

Les signaux à détecter dans mon réseau

Je voulais détecter ces signaux :

  • Déménagement

  • Lancement en growth

  • Changement de poste

  • Lancement en freelance

  • Diplomation dans 6 mois

  • Changement d’entreprise

  • Les 2, 3, 4 ou 5 ans dans la même entreprise

Inutile de lister toutes les façons dont ils auraient aussi pu être utilisés pour vendre. Je me contenterai d’un exemple.

Si je m’aperçois qu’un membre de mon réseau se lance en freelance, je peux engager la discussion avec lui et lui demander ce qu’il recherche comme genre de missions.

Dès qu’une entreprise cherchera un prestataire qui lui ressemble, je pourrai mettre les deux en relation (voire même prendre une petite commission).

Bref, 3 mois plus tard, j’ai détectés 447 signaux de ce type dans mon (petit) réseau de 2 200 personnes.

Stack technique

Overview des workflows

Voici le fonctionnement global du workflow.

Voici comment j’ai construit mon capteur de signaux (plus de détails dans la vidéo) :

  • Baserow → une espèce d’Airtable dans laquelle je mets tous les membres de mon réseau.

  • Phantombuster → scrape en boucle les membres de mon réseau.

  • Google Sheet → file de traitement pour Phantombuster (les profils à visiter dans le bon ordre)

  • Slack → je reçois un message à chaque nouveau signal

  • n8n → outil d’automatisation qui lie toutes les briques de la stack.

4 hacks à retenir

  1. n8n et Baserow sont “fair-code”. Concrètement, ça veut dire qu’on peut les héberger soi-même et n’avoir qu’un serveur à payer. Dit autrement, avec un peu d’huile de coude, on peut automatiser en illimité pour moins de 20€ par mois.

  2. Phantombuster sur LinkedIn = risque de se faire bannir. Parmi les nombreux moyens de se prémunir, changer régulièrement les heures de lancement pour ne pas se faire détecter. On peut l’automatiser avec n8n.

  3. Décomposer ses workflows n8n en sous-workflows. C’est exactement comme quand on codes : on ne fait jamais une grosse fonction. On en fait plein de petites, puis une grosse pour les encapsuler. Pareil avec n8n. Ce sera (beaucoup) plus simple à comprendre, maintenir et améliorer.

  4. Lorsqu’on n’est pas indépendant comme moi, il ne faut pas se limiter à son réseau, mais également inclure celui de ses employés (pour vendre, comme pour recruter).

Workflow qui permet de changer les heures de lancement de PhantomBuster. Une encore meilleure option, c’est carrément de troquer PhantomBuster pour CaptainData qui le fait automatiquement.

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